Leguideinfo.net : l’addition commence à être salée, dans le climat politique en RDC. L’ensemble des biens mobiliers et immobiliers de l’ancien président Joseph Kabila Kabange, et de ses proches collaborateurs accusés par le pouvoir en place pour participation directe à une rébellion (M23/AFC), seront saisis par le gouvernement congolais. En tout cas, c’est l’injonction du ministre de la justice. La restriction des moments de tous les membres et responsables de son parti est aussi imposée.
La soirée du samedi 19 avril, le gouvernement congolais a établi plusieurs mesures et décisions contre le président honoraire et sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange notamment la suspension des activités politiques de son parti, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), décision du Ministère de l’intérieure et s’est suivie la décision du ministère de la justice donnant instructions à l’Auditeur Général de l’auditorat des FARDC et au Procureur Général près la Cour de Cassation d’engager les poursuites judiciaires contre l’ancien président et tous ses proches collaborateurs impliqués pour la déstabilisation du pouvoir en place en collaboration avec le mouvement rebelle du M23/AFC.

« Son excellence Monsieur le Ministre, Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’il a donné injonction à l’Auditeur Général de l’Auditorat des FARDC, et au Procureur Général près la Cour de Cassation d’engager les poursuites judiciaires contre monsieur Joseph Kabila Kabange et ses complices, responsables du PPRD/FCC, pour leurs participations directe à l’agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC/M23. En outre, il a été requis de procéder à la saisie de l’ensemble de leurs biens mobiliers et immobiliers », a-t-il écrit.
Réaction du PPRD
Par ailleurs, le camp de l’ancien président a démenti la présence à Goma de Joseph Kabila et, demande au pouvoir en place de fournir les preuves de sa présence dans cette ville comme prétendu.
Jusqu’à présent aucune image ni communiqué officiel des autorités de la rébellion M23/AFC qui contrôlent la moitié de cette province confirmant la présence à Goma de l’ancien président ne sont disponibles.