Leguideinfo.net : Il y a trois décennies, le « monde libre et dit civilisé » abandonnait nos frères noirs rwandais à leur sort. D’avril à juillet 1994, un génocide gigantesque : 800.000 morts recensés selon un rapport des Nations Unies.
Aujourd’hui, en présence d’une force internationale décidée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, Haïti est prise en otage par un Conseil de Transition et un cartel du terrorisme: des milliers de morts, plus d’un million de déplacés, des hôpitaux, écoles, lieux de culte, hôtels, centres culturels, banques, magasins et résidences privées sont systématiquement détruits dans les territoires occupés. Le pire est à venir puisque le Gouvernement qui gère l’État est en déroute et celui qui coordonne le CPT affirme que personne n’est en sécurité.
Les analystes annoncent trois scénarios possibles :
– le CPT continue la gargote dans le chaos.
– les gangs assautent le pouvoir.
– le faible reste de la société établit avec les forces légales une Nouvelle Gouvernance pour restituer à l’État ses pouvoirs régaliens et rétablir l’ORDRE dans la cité.
Les experts consultés pensent qu’avec une volonté politique, un plan réaliste et les moyens nécessaires, cent jours suffisent pour créer l’espoir dans ce pays en déficit de citoyens où la CORRUPTION est devenue un sport national favori. Haïti doit faire la guerre et déclarer l’ÉTAT D’EXCEPTION. Mais la Police ne fait pas la guerre et le problème n’est pas seulement militaire ; la crise est globale et le Conseil Présidentiel de Transition fait partie du problème.
De toute façon, à ce moment crucial de notre histoire, il faudra des sacrifices avec des décisions courageuses. Les responsabilités seront fixées par la force des événements. Les membres du CPT, du Gouvernement et leurs suppôts devront lire l’heure…