Leguideinfo.net : Il en avait marre de ses parties génitales et il l’a prouvé. D’abord, il consomme des excitants et ne pouvant pas gérer les effets seul, il a pris le raccourci. À l’aide d’un couteau, il s’est complètement débarrassé de ses bijoux de famille. L’acte s’est passé ce dimanche 27 avril 2025, à Doko, une sous-préfecture relevant de la préfecture de Siguiri. L’information est confirmée par Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin à l’hôpital préfectoral de Siguiri.
« Nous avons reçu un appel de la sous-préfecture de Doko ce matin vers 9 h concernant un cas très critique. Un homme s’est mutilé lui-même : il a coupé tous ses organes génitaux. Nous l’avons accueilli au service des urgences. Il saignait abondamment, notre premier travail a donc été d’arrêter l’hémorragie. En même temps, un globe vésical s’était formé. Il a fallu rechercher l’urètre et utiliser des soins adaptés pour permettre l’évacuation de l’urine », détaille le médecin.
D’après les premières constatations, le jeune était un adepte de dopage. Selon ses proches, il souffrait depuis quelque temps des effets de la consommation de ces produits toxiques.
« Nous avons interrogé ses parents. Ils nous ont expliqué qu’il vivait avec son frère depuis un moment et qu’il consommait régulièrement des excitants. Lors d’un éboulement, il a subi une compression médullaire. Vendredi, alors que tout le monde était parti à la mosquée, le laissant seul à la maison, il a recommencé à consommer ces produits. Il a ensuite quitté le salon pour se rendre au potager que son frère était en train d’aménager. C’est là qu’il a saisi un morceau de tôle et s’est coupé les organes génitaux » indique Dr ABC.
Le médecin rassure que le pronostic vital du jeune homme n’est pas engagé mais ne donne aucune garantie de la régénération des organes coupés et de leur retour à la normale pour être à nouveau utilisable à souhait.
« Pour le moment, son état est stable. Nous lui avons administré les soins nécessaires et il se porte relativement bien. Il sera néanmoins transféré au service d’urologie, conformément à la demande des autorités sanitaires », rassure Dr Condé.