Leguideinfo.net : Mais pour cela, il faut agir « AGIR MAINTENANT ». Ce slogan de la Direction Générale de l’Observatoire Guinéen de la Migration (OGM) peut être considéré comme une prise de conscience nationale des acteurs qui gèrent ce phénomène. Que dire de cet autre slogan, « Migration de la main d’œuvre -Droit-Devoir des parties prenantes », il en dit long sur la nécessité de prendre les migrants non pas pour un fardeau mais plutôt pour une opportunité qu’il faut saisir. Les intentions sont affichées. Il reste la mise en œuvre des engagements des autorités guinéennes appuyés par ses partenaires.
Si la Guinée est une terre d’accueil, il n’en demeure pas moins que ces fils et filles sont pour des raisons diverses sont candidats à la migration. Ces mouvements migratoires sont à la fois des défis et des opportunités. L’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) est une agence des Nations Unies chargée des migrations. Elle se dit ‘’fière’’ d’avoir une collaboration étroite avec l’État guinéen pour une gestion efficace et coordonnée du phénomène migratoire.
Depuis le mois de janvier 2024 soulignait la cheffe de mission en Guinée Annan Fonceka :« nous avons soutenu le retour volontaire et la réintégration de plus de 7300 migrants guinéens». Et de poursuivre, « nous dans les secteurs clés tels que la santé, la gestion frontière, la lutte contre la traite des personnes vulnérables » .
L’OIM, apporte un appui à la jeunesse est axe important pour l’agence en Guinée. Il est nécessaire avec un appuis concerté avec tous les partenaires affirme Annan Fonceka d’offrir une voie alternative à la migration : « c’est pourquoi nous mettons en œuvre des initiatives de formations professionnelles et d’autonomisation économique à travers des activités génératrices de revenus. Ces actions permettent aux jeunes de renforcer leur compétence et de créer des opportunités d’emploi locales. Ensemble nous voulons bâtir un avenir où la migration ne sera plus une nécessité mais un choix déclaré » a-t-elle conclu.
« Ne laissez personne de côté » est principe cher au PNUD conformément à son programme entame Mohamed ABBA représentant du représentant du système des nations unies. Le bureau PNUD Guinée a appuyé sur le plan technique et financier la préparation et l’organisation de la journée internationale des migrants 2024 en coordination avec l’OIM, explique-t-il.
Il admet que les échanges entre son bureau et l’observatoire guinéen des migrants dans le cadre de la préparation de cette journée, son bureau a pris connaissance du plan d’action 2024 de l’OGM, et a apprécié les plans d’action qui reflète une prise de conscience de l’impact de migration sur le processus de développement. Cette prise de conscience enchaîne-t-il. Des défis de migrations en Guinée, doivent être traduits en action programmatique durable. Porté les acteurs nationaux, avec l’appui des partenaires de la Guinée dont le système des nations unies soutient-il.
La cheffe de Cabinet du ministère des affaires étrangères Youssef Nana Diaré. Pour elle, la célébration de la journée internationale, son département à travers l’OGM, invite tous les partenaires à proposer des actions concrètes et coordonnées en vue d’une meilleurs gestion du phénomène conformément aux indications aux pactes internationaux : « l’heure n’est plus au débat pour les États à faire de l’apologie de mobilité humaine illégale, mais plutôt de travailler conjointement et de manière efficace en vue de réglementer cette mobilité Humaine et d’en faire un vecteur de développement réciproque des pays ».
Mamadou Sadio Baldé
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