Leguideinfo.net: Aujourd’hui, nous sommes le lundi 4 novembre 2024. A cinquante-sept jours du délai fixé par le Chef du gouvernement, Oury Bah, pour organiser le référendum constitutionnel à la place des élections de fin de la transition. Sous le soleil du Général 5 étoiles, nous sommes tous conscients du fait que la parole donnée est sacrée alors que nous nous éloignons de ce rendez-vous devant permettre à nos dirigeants venus au faîte du pouvoir par les armes d’entrer dans l’histoire de la démocratie en ouvrant l’accès au pouvoir par les urnes tel que le veulent la Charte et les discours officiels.
Nous savons tous que nous sommes incontestablement confrontés à l’un des plus grands défis de notre marche vers le retour à l’ordre constitutionnel et à la démocratie : celui de nous débarrasser du doute qui nous habite et d’aider ce régime à porter les fruits escomptés.
Face à ce devoir patriotique, nous sommes tous embarrassés, mais l’espoir nous retient. Nous savons que le régime s’est cassé le nez dans ses préférences de date de passation du pouvoir à un civil élu, mais à vrai dire, il n’est pas totalement arrivé au bord du précipice. Pour le moment, il ne s’est pas assis sur le banc des infréquentables. L’espoir est donc grand pour nous.
Il nous est permis de continuer à prôner les valeurs dont se prévalent les habitants des pays dirigés par les régimes démocratiques comme le sont nos voisins immédiats et plus lointains à l’exception de ceux dont les dirigeants ont claqué la porte de la Cédéao pour former la communauté des putschistes à la solde de Poutine et du groupe Wagner.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire du lundi 4 novembre 2024