Leguideinfo.net : « en 2024 près de 300 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire », Plan International fait la situation des filles notamment en conflit dans le monde pour l’année 2024. Le rapport intitulé « Nous rêvons encore », démontre qu’il faut se remettre en question et avoir une oreille attentive à l’égard des enfants. Le document compile des témoignages émouvants qui interpellent à tous les niveaux. L’image d’« Une jeune fille de 14 ans tombée enceinte après avoir été déplacée par le conflit au Mozambique » tous les âmes sensibles aux causes des êtres vulnérables.
L’études a touchée « 9 995 participants venants de 10 pays. » Il s’agit entre autres du Cameroun, de Colombie, de l’Éthiopie, de Liban, de l’Ukraine, du Nigéria, de Mozambique, du Soudan, de Philippines. Il faut surtout comprendre que « la peur est un fil rouge », qu’il faut tenir en compte nous enseigne l’enquête.
La principale préoccupation est que « les jeunes ont montré des niveaux élevés de détresse émotionnelle, comprenant des troubles du sommet (55%) et une préoccupation constante (54%). Les filles et les jeunes ont déclaré des niveaux significativement », plus élevés de ces indicateurs de stress émotionnel qye les garçons et les jeunes hommes.
Pire, « 27 % des filles et des jeunes femmes de l’étude ont rapporté des violences sexuelles ou basées sur le genre comme risque constant du quotidien, comme l’ont fait les filles et les femmes dans les entretiens. »
Selon le sondage, 38 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir en sécurité ou très peu en sécurité, les filles femmes (39%) et les jeunes hommes (36%). « Plus de la moitié des participants n’ont pas pu suivre les études à cause du conflit », cela représente un échantillon toujours dominé par la vulnérabilité des filles. « 53 % des jeunes femmes » tant que chez les jeunes garçon (52%).
Ces enfants sont d’ailleurs exposés à une exploitation dangereuse à cause du fait qu’ils soient des cibles des agents recruteurs dans des groupes armés. « Les garçons et les jeunes hommes faisaient la cible d’un recrutement par les groupes armés en plus grand nombre que les filles et les jeunes femmes, 22% comparé à 14 %. On a demandé a environ 17% des personnes ayant participé à l’enquête, âgées de 17 ans ou moins, de rejoindre ou soutenir un groupe armé », révèle les enquêteurs de Plan International.
La crise alimentaire occupe aussi une place et non négligeable dans ces zones de conflits. « 45 % des participants ont réduit leur consommation : 47 % des filles et jeunes femmes », contre « 44% des garçons et des jeunes hommes». 63% des participants ont leurs moyens de subsistance affecté par le conflit dans leur pays. Donc une priorité d’assistance s’impose. « 65 % des jeunes veulent des pourparlers de paix et ils souhaitent également y être impliqués. »
Plan International ne perd pas espoir et appel à l’action. « Malgré le caractère peu prometteur de leur situation actuelle, il y a encore de l’espoir pour l’avenir et les jeunes gens prenant part à cette étude ont de nombreuses idées sur la manière dont ils peuvent survivre au conflit et se reconstruire après celui-ci », peut-t-on lire dans les collons du rapport. Nous le proposons ici en intégralité.
Décryptage : Mamoudou Boulléré Diallo