Leguideinfo.net : c’est un déguerpissement inattendu qui sème le doute chez « 100 fonctionnaires » en service dans trois départements distincts. Il s’agit de l’Institut national de santé publique (INSP), de la Direction de l’Épidémiologie et au Programme National de Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (PNLMTN), des bâtiments contigus au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG), situé en face du Jardin 02 octobre non loin du Palais du Peuple de Guinée. Selon nos informations, la décision de l’État guinéen de faire évacuer trois services importants du système de santé de leurs locaux. C’est une nouvelle inquiétante pour ses spécialistes de santé mais aussi les citoyens demandeurs de service. Premier impact, ne se fera pas attendre longtemps, il s’agira de l’interruption des services de vaccination notamment contre la rougeole. Le fameux carnet jaune, un document obligatoire pour les voyageurs à l’extérieur de la Guinée.
Aucune solution de relogement n’a été proposée toujours selon nos informations. Chaque programme présent sur le site doit se débrouiller pour déménager et trouver une solution de repli. Les bâtiments vont être détruits d’ici 72h, poursuit notre informateur.
« Hier samedi 21 septembre à 14h nous avons été informés alors quand je dis nous c’est tous les bâtiments administratifs qui se trouvent à l’INSP l’Institut National de Santé Publique mais encore le programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées. Il y a le sens de vaccination. Il y a aussi le département qu’on appelle d’épidémiologie la direction nationale de l’épidémiologie de la lutte contre la maladie. Donc en tout à peu près 50 à 100 personnes, on nous a dit que voilà l’état va venir démolir et donc il me laisse 72 heures pour évacuer les locaux. Donc non seulement ils nous mettent le coup sous la gorge mais par ailleurs aucune solution n’a été anticipée de relogement de tous ces programmes-là. C’est-à-dire on ne sait absolument pas où aller donc chacun doit se débrouiller pour trouver un endroit où mettre ses bureaux. Donc on est vraiment dépourvus. Sachant qu’apparemment les machines sont sur le sont en train de venir pour commencer à démolir ou ce soir ou demain matin. Donc voilà je trouve que ce serait pas mal que ça. Sache un petit peu la manière dont l’état Guinée traite ses propres fonctionnaires », s’étonne un fonctionnaire qui travaille sur place.
Visiblement choqué de la décision, on entend un cadre dire « laissez les photos de Mamadi Doumbouya ici », estimant que le président de la transition devait agir autrement.
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