Leguideinfo.net : La race de poule Brahma (d’origine américaine) et celle de poule Cochin (d’origine chinoise), font leurs rentrées en République de Guinée. C’est l’entreprise DKR qui produit ces races de poules. Pas forcément destinées à la consommation, déclare le fermier. Le couple se négocie à trois millions de francs guinéens (3 000 000 GNF), selon Mohamed Ramadan Diallo, fondateur de DKR par ailleurs cuniculteur. « Un coq à 1 million 500 milles Francs Guinéens et un œuf à 250 000 GNF» nous a-t-il dit dans une interview accordée à notre rédaction. L’importateur de ces races de poules nous explique ses débuts d’entrepreneur et son expérience. Lui, qui a perdu l’usage de ses membres inférieurs dans un accident de la circulation, trouve son salut dans l’élevage. Aujourd’hui, il réunit plusieurs sujets dans sa ferme à Dubréka dont les poules ; les Lapins ; les Paon de mer entre autres. C’est un cuniculteur confirmé qui vous parle.
« Effectivement j’étais un chauffeur de transport en commun. J’ai été victime d’un accident de circulation qui m’a coûté vraiment très cher et qui a un peu modifié le système de mon état physique. Bon, mais comme on dit souvent la meilleure façon de vivre c’est d’être en vie. Après cet accident, j’ai pensé aussi qu’est-ce que je dois faire pour pouvoir vivre de ma propre expérience ? Et qu’est-ce que je pourrais aussi contribuer de mon existence dans la vie, non seulement aider beaucoup des personnes et contribuer au développement de ma nation et de mon continent. Je suis où vous m’avez vu, au milieu des animaux mais … C’est ce qui envoie les gens à me rechercher à me trouver et c’est grâce à ça aussi qu’on parle de moi, qui je suis. Ils font partie de membres de ma famille, je sens les vœux de ses bêtes, j’interprète leurs volontés et je comprends parfaitement tout ce qu’ils veulent. Il y a de l’harmonies entre nous et c’est ce que les gens viennent me demander comment est-ce possible. Je donne des cours de formation aux autres pour qu’ils puissent être comme moi et puisse savoir ce que je sais et puis sentir la même sonorisation dans leurs tempo comme moi et pouvoir distinguer les choses», se réjouit Mohamed Ramadan Diallo, coucher au milieu de sa ferme entouré des poulets, des cailles, des lapins et même des chats et de Paon de mer..
Le jeune entrepreneur était installé au quartier de Wanindara, dans la commune de Ratoma jadis une contrée de la résistance active où des manifestations éclatent de façon régulière. Ramadan a enregistré beaucoup de perte là-as, nous explique t-il. Aujourd’hui il a pu se trouver un local un peu plus approprié pour étendre son activité et formé plus des cuniculteurs.
« Oui effectivement ! On dit souvent que les rêves de chacun deviennent réalité. Parce que les rêves n’est pas ce qu’on voit pendant qu’on dort mais parfois c’est ce qui nous empêchent d’e dormir. C’est un grand pas, qu’on a pu avoir parce qu’au jour d’aujourd’hui tout l’objectif n’est pas atteint. Mais on a eu quelques parcours. Voilà c’est pourquoi nous sommes installés ici encore et maintenant nous sommes en train d’attirer l’attention des autres et il y a la vérité dans l’élevage et surtout chez nous en Guinée. Ici nous sommes dans un pays où vraiment il est possible de pratiquer facilement avec des sécurités sanitaires pour tout le monde. Beaucoup ont raté en pensant que c’est des choses qui ne peuvent pas se faire. Il y a certains paramètres qu’il faut maîtriser et respecter. Une fois, que tu découvres ces paramètres et que tu as respecté, la cuniculture n’a pas de différentes de façon de pratiquer.
On peut les pratiquer ici de la même manière qu’on voit des grandes fermes de grande échelle comme on le voit en Europe, en Amérique, en Asie ou dans certains pays africains» , motive notre interlocuteur qui rêve de voir ce secteur se développer dans son pays.
Il apprécie le fait que « les animaux se comprennent sans se parler et que les humains se parlent sans se comprendre. Nous avons assisté à une petite bataille rangée entre deux coqs. Un bel test pour celui qui comprend les faits et gestes des animaux.
Qu’est-ce qui se passe là, Puisque vous vous comprenez la communication de ces animaux ? Qu’est-ce qui s’est passé?: « Ces deux-là étaient des amis. Là c’est une question de territoire. Chacun été caserné à part et là ils se retrouvent au même endroit. Tous les animaux sont comme ça. Les deux mâles se battent toujours pour la domination et marquer son territoire d’ accès pour s’accoupler avec la femelle. Voilà la raison, c’est la femelle qui est devant toi là-bas. Maintenant pour avoir l’accès des couplages, il faut que l’un de mal bat l’autre. Les animaux se comprennent mais ne communiquent pas et nous les humains on communiquent mais ne se comprennent pas», ironise Ramadan.
« Voilà, effectivement on a du poulet qu’on appelle le poulet amélioré, c’est-à-dire le poulet génétiquement modifié qui ont des croissants rapides. Ils grandissent 70 fois plus rapidement que nos poulets locaux. On appelle des poulets et qualifiés de la famille de races locales. Il sait qui a mêmes modes de vie de nos poulets locaux et qui s’alimentent de même mode d’alimentation de nos poults locaux. On a aussi de ces races là qu’on appelle les Brahma. Ce sont des poulets qui sont de catégories dans l’élevage d’ornement c’est-à-dire d’élevage de compagnies… Nous ne sommes pas classés parmi les revendeurs de lambus. C’est-à-t-dire des animaux destinés à la consommation. Nous nous sommes classés parmi les reproducteurs. Nous nous produisons les noyaux, aux débutants et nous allons les accompagner jusqu’à la commercialisation. C’est ce qui fait que c’est un peu différent .»
Un poussin à 25 000 et un coq qui pèse six kg:
« Oui effectivement c’est la qualité qui fait la différence. Par exemple, on revend d’abord les poulets, les poussins de noyaux mais c’est des races. Par exemple, tu peux acheter le poussin à 25 000 ou 27 000 GNF maintenant, tu vas l’élever et revendre à 250 000 à 300 000 GNF à l’âge adulte. Dans deux à trois mois tu peux revendre à des centaines de milliers de francs guinéens. Il y a des coqs qui peuvent peser 5 à 6 kilogrammes de viandes. N’oublie pas même la viande commercialisée dans les différents marchés est vendue à plus 60 000 GNF. Et par exemple si un poulet, un coq peut te donner cinq à six kg et surtout on te propose de 350 000 par tous les. Ce que t’as acheté le kilogramme de viande à 50 000 GNF », défend Ramadan Diallo, avant de nous donner la spécificité des races de poules vendues à 1 million 500 milles francs guinéens.
Un coq à un million cinq cent mille francs guinéen :
« Bon c’est la race de Brahma. Voilà avec des cochins cailloutés c’est ceux-là le couple adulte, on peut l’acheter à 3 millions de francs guinéens, mais ce n’est pas aussi des choses qui se font hasard ou bien par arnaque. Pour ceux qui veulent savoir les différentes, valeurs et différents objectifs peuvent aller sur Internet parce que le plus grand reproducteur de ce poulets pareil c’est des Belges, des Français aussi des Turcs mais même là-bas on n’achète pas une poule au minimum à moins de 100 et quelques euros. Voilà c’est à partir de là-bas, si on évalue avec nous Franc on calcule des autres côtés. Parfois, c’est un peu moins cher que d’acheter vers chez nous que d’aller acheter chez eux là-bas et eux leurs œufs peuvent se revendre au minimum quelque chose de de 20 euros par unité, quelque chose de 200 000 francs Guinéens », argumente Mohamed Ramadan Diallo, fondateur de l’entreprise DKR.
Il déclare aussi qu’on « peut commencer une activité avec zéro franc mais qu’on ne peut pas commencer une activité avec rien » précise-t-il. Pour, tout investissement commence par une idée, ensuite la volonté de réussir et surtout le courage et la patience.
Mamoudou Boulléré Diallo, +224 620 48 07 07
cuniculturedkr@gmail.com