Leguideinfo.net : à côté de la gestion des catastrophes naturelles liées aux inondations à Conakry du samedi dernier, un autre problème et non le moindre se pose en Guinée. Le transport urbain et interurbain est paralyser depuis ce lundi matin à plusieurs endroits. Nous avons fait un tour à la gare routière de Kagbélen, là-bas un chauffeur nous a confié trois raisons principales à la base de ce débrayage : le coût élevé de l’obtention du permis à conduire et de vignette; l’imposition d’une nouvelle plaque d’immatriculation et le mauvais état des routes guinéennes.
« C’est l’ensemble des chauffeurs de la Guinée qui a pris la décision d’immobiliser nos engins aujourd’hui. Nous avons trois doléances auprès du gouvernement. Je dis bien doléance pas forcée. Il s’agit de la réduction du prix du permis à conduire, de l’annulation de la décision sur l’imposition nouvelles plaques d’immatriculation. Nous voulons qu’ils nous laissent utiliser nos plaques. En cas de perte, de vol ou de vente du véhicule s’il est en bon état, on va à la CADAC pour changer. Le troisième point c’est la réparation des routes. Qu’ils nous aident à réparer les routes. Cette doléance émane de tous les chauffeurs. Vous savez, un chauffeur c’est un pauvre. Il y’a certains parmis nous depuis qu’ils ont passé le permis jamais ils n’ont touché 1 millions de francs guinéens », se lamente Maître Amadou que nous avons interviewé à Kagbelen.
Lanciné Camara, un autre chauffeur sur la ligne Conakry-Boké, nous explique la galère qu’il traverse liée au mauvais état de la route. Il dit que les difficultés sont tellement énormes qu’il est impossible de les énumérer toutes.
Les principaux axes routiers de Conakry sont également affectés par cette crise. Plusieurs usagers font recours aux motos-taxis pour se déplacer tant dis que d’autres sont obligés de rester à la maison contre leur volonté. Un jeune commerçant nous a fait part de sa préoccupation.
En effet, il n’a pas pu travailler le samedi dernier à cause notamment des inondations sur Conakry et ce lundi il est contraint de rester aussi à la maison ce qui ne fait pas forcément son affaire.
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