Leguide.info : les faits remontent à dimanche, 28 mai 2023 à Conakry capitale de République de Guinée. Une jeune dame a déposé le corps d’une fille dans une clinique à Sangoyah, commune de Matoto. Selon les médecins, son coup était de les accuser d’avoir tué son enfant lors du traitement. Grâce à leur vigilance, ils ont déjoué les plans de la Dame avant de la mettre à la Disposition de l’OPROGEM de Matoto.
Adama Hawa Diallo, la présumée auteure du meurtre s’est rendue d’urgence au Centre Médical Enfantin de Sangoyah avec dans ses bras, Mariame âgée de 3 ans. Reçue par les médecins, la dame a recommandé directement à ces derniers de mettre la fille sous perfusion. En médecins avertis, ils ont d’abord jugé nécessaire d’examiner l’enfant avant de faire quoi que ça soit. Après avoir ausculter la fillette, ils se sont rendus compte que c’est dépôt de corps.
« Après diagnostic, nous avons constaté l’arrêt de fonctionnalité cardiorespiratoire, au niveau de l’inspection, on a constaté de l’étimoge, une blessure au niveau de sa lever inferieure, au niveau de ses des blessures également, le menton était déchiré encore. Sa partie génitale blessée aussi», explique Habib Barry.
Après ce constat, les médecins ont informé la Dame que la fille était déjà morte bien avant son arrivée à leur clinique. Mais voulant incriminer la clinique selon eux, Adama Hawa n’a pas voulu comprendre cela et a encore insisté pour que les médecins donnent une perfusion à l’enfant. C’est ainsi que Habib Barry et son équipe ont informé leur chef qui était à Coyah. Ce dernier leur a recommandé d’informer l’OPRGEME de Matoto. Une fois informée, une équipe s’est transportée les lieux.
« Elle voulait juste qu’on fasse une perfusion pour la fille dans notre clinique pour non seulement avoir un acte de décès, mais aussi nous accusé d’avoir assassiné sa fille. Heureusement mes médecins ont été vigilants et on a alerté l’office de protection du genre de l’enfance et des mœurs pour nous aider», Dr Mamadou Bobo Diallo, responsable de la clinique.
Une fois sur les lieux, l’antenne de l’OPROGEME de Matoto a mis la jeune Dame à la disposition du commissariat central de Matoto. Quant au corps de la fille, il a été transporté à l’hôpital Ignace Deen pour des fins d’autopsie, où le corps a été examiné par Professeur Hassane Bah, médecin légiste.« D’après le résultat de l’autopsie qu’on a eu à faire sur le corps, les lésions de la fille sont dues à une violence corporelle. Donc sa mort a été provoquée exactement par des violences qu’elle a subies »
.Le cas de cette jeune fille relance le débat sur les violences faites aux enfants, surtout en ce mois de juin. Un mois dédié à cette couche qui a une forte représentation à travers le monde. Donc aux autorités de prendre leurs responsabilités.
Boubacar Robbie BARRY